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politique sociale du IIIeme Reich !

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politique sociale du IIIeme Reich ! Empty politique sociale du IIIeme Reich !

Message par Tuppy Hope Mar 1 Oct - 14:05

A défaut de rubrique histoire , petit cadeau pour Lotor !tu veux la suite tu le dis !

La politique sociale du IIIème Reich


Nous passerons ici brièvement en revue les mesures de politique sociale
prises en Allemagne à partir de 1933,mesures qui caractérisent
particulièrement le national-socialisme.
Dans une pareille étude,l'effort fourni par le Front du Travail,
pionnier de la politique sociale allemande,se situe nécessairement au premier plan.
Nous consacrerons une place plus restreinte aux institutions sociales
dont l'Allemagne avait de tout temps donné l'exemple;ces institutions avaient
déjà pris un remarquable développement depuis plusieurs décades,
au point que le régime national-socialiste n'eut qu'à les consolider
et à les complèter;ce fut le cas,par exemple,pour l'Assurance sociale
et l'assistance publique.
Si ces domaines annexes sont moins mis en lumière dans cette étude,
cela ne signifie nullement que la nouvelle Allemagne les a négligés,mais seulement
que cela va de soi,et qu'il n'est pas nécessaire de leur accorder une attention
spéciale dans une étude aussi courte.
De tout temps l'Allemagne fut un pays hautement évolué au point de vue
de la politique sociale,et un gouvernement comme le gouvernement
national-socialiste,qui plonge si profondément ses racines dans le peuple,
et qui a inscrit à son programme une nouvelle organisation sociale de grande envergure,ne peut prendre aucune mesure rétrograde même dans des domaines
en apparence de moindre importance.

La nouvelle Allemagne est un Etat qui affirme sa noble ambition de devenir
le meilleur et le plus grand Etat social de la terre.
Il va de soi que dans un tel Etat la politique sociale doit jouer un rôle prédominant.
Il serait impossible de séparer cette politique des autres fonctions de l'Etat
et de la vie populaire,son étroite connexité avec toutes les manifestations de la vie publique et privée étant indéniable.
Il en résulte que la vie familiale,l'art et la culture intellectuelle doivent être
considérés comme des facteurs sociaux,c'est-à-dire comme des forces servant
à façonner la communauté nationale,sans qu'il soit nécessaire de parler de la vie économique,qui doit se développer directement sur le terrain social,c'est-à-dire
sur le terrain de la communauté nationale.
Si l'on se propose de décrire la "politique sociale" de la nouvelle Allemagne,
on se trouve placé par conséquent devant l'ensemble du problème politique.
Il sera donc difficile de séparer,à titre d'éléments de politique sociale,
certaines parties de l'ensemble de l'organisme,auquel ces parties sont
indissolublement unies.
Il arrivera ce qui arrive à l'anatomiste,qui peut bien disséquer le cadavre,
mais pour qui le secret de la vie reste toujours 'impénétrable'.
En effet,la politique sociale de l'Allemagne n'est pas strictement déterminée
par les textes de lois:mais elle trouve son accomplissement dans les millions
d'hommes qui font de ces textes de lois une réalité sociale les dépassant infiniment.
Les mesures de 'politique sociale' ne sont pas imaginées dans les bureaux officiels pour être mises en pratique sur ordre.
Bien au contraire:c'est tout ce qui a été vécu dans les entreprises
et expérimenté dans la pratique que le législateur a pour mission de consolider
et stabiliser,de sorte que la fécondation [i]'vient d'en bas',dans le sens propre
du mot,c'est-à-dire du....peuple !
Les hommes qui participent activement à l'élaboration de la 'politique sociale'allemande ont pleinement conscience que la création de l'ordre nouveau,
que l'organisation du travail national-socialiste,ne peuvent pas être
exclusivement l'oeuvre du législateur,mais que la conquête du 'nouveau droit social'
ne peut être que le fruit du travail de pionniers,des travailleurs eux-mêmes,
des chefs d'exploitations,des hommes et femmes de confiance,des chefs de groupes
et des directeurs d'entreprises.
Par conséquent,l'énergie évolutive de la 'nouvelle politique sociale' allemande ne peut être appréciée sainement que de l'homme pleinement conscient
de ces principes fondamentaux.
Celui-là seul qui sait que ce n'est pas l'Etat,"mais l'ensemble"
du mouvement,c'est-à-dire le Parti ouvrier national-socialiste allemand,
jusqu'à son partisan le plus humble,qui est devenu le support de cette volonté
de politique sociale à large portée,peut mesurer avec justesse les perspectives
de la politique sociale allemande.
C'est bien cette volonté agissante qui est à la base même des succès
d'ordre social,c'est elle qui garantit la mise en pratique,sur une large échelle,
de toutes les mesures édictées.
La nouvelle organisation n'est nullement considérée en Allemagne comme
arrivée à son terme;même si l'on est en droit de qualifier d'extrêmement remarquables les résultats initiaux des 7 dernières années,l'on ne se montre nullement satisfait de ces premiers succès,l'on n'y voit que les étapes d'une nouvelle organisation sociale plus vaste et de portée plus profonde,en marche vers la perfection.
C'est uniquement sous cet angle,le parti formant le support de l'organisation sociale et du développement illimité de cette organisation ,qu'on peut comprendre
ce qui se passe en Allemagne,et celui qui n'en tient pas compte ne peut parvenir
à l'intelligence des faits.
Il faut remarquer aussi que la structure même du IIIè Reich conduit à ce résultat
que l'économique ne mène plus une 'vie séparée',et que les liens les plus étroits unissent la politique économique et la politique sociale.
La "meilleure politique sociale"est aussi la "meilleure politique économique".
Ce ne sont plus des phénomènes isolés,mais 'interdépendants'
et 'unis' entre eux de mille manières.
C'est pour cette raison que l'économiste national-socialiste se refuse
à considérer les mesures sociales comme un "mal nécessaire" ou comme
un "luxe inutile" (pas même comme une action philanthropique,mais simplement
comme un facteur inévitable de la "vie économique",qui occupe une place
nettement définie dans le compte "Profits et Pertes" de l'économie nationale.
L'expérience a démontré qu'une politique sociale bien comprise s'est traduite
dans les grandes et petites entreprises par de sensibles augmentations de rendement
et,à partir des centres d'énergie de la communauté nationale,par d'importants résultats économiques.
Par le terme "politique sociale",le national-socialisme entend l'ensemble
des mesures prises par l'Etat et par le mouvement en vue de soutenir,d'assurer
et de développer la totalité des forces vitales du peuple.
Pour cette raison il ne peut plus être question en Allemagne de considérer
la "politique sociale" comme une mesure d'ensemble visant à la régénération
du peuple entier.
C'est ainsi que le point de vue de la politique sociale trouve son expression
dans les mesures législatives les plus variées.Citons en exemple :
"la législation fiscale" qui tient largement compte du nombre des enfants,
la surveillance des devises qui assure l'approvisionnement en matières premières,l'interdiction de créer de nouvelles entreprises dans une large série
de branches industrielles ou commerciales qui évite la "surcharge" malsaine
de certains organismes économiques,le contrôle du prix des marchandises de première nécessité,l'utilisation des matières premières dans le cadre
du "plan quadriennal".
Toutes ces règlementations constituent non seulement des mesures économiques,
mais aussi et surtout des mesures de "politique sociale",parce que toutes
ont pour but de "réhausser" le "bien-être" de la Nation,
et,par conséquent,de chacun des individus qui la composent.

La politique sociale allemande étant basée sur une certaine conception du monde,
il faut nécessairement que le représentant de cette conception soit aussi
le "créateur"" et "l'animateur" de cette politique.
Le Parti ouvrier national-socialiste a élevé la 'politique sociale'
à la hauteur d'une profession de foi politique,lui imposant un devoir impératif,
qui a trouvé son expression dans son drapeau.
"En tant que socialistes nationaux,écrit Adolf Hitler dans son livre
Mein Kampf, nous trouvons notre programme écrit sur notre drapeau.
Dans le rouge,nous voyons la pensée sociale du mouvement,dans le blanc,
la pensée nationale,et dans la croix gammée,le triomphe de l'aryen,en même temps
que la victoire du travail-créateur"

Après un pareil exposé de principes,on ne peut considérer la 'politique sociale'
comme un accessoire.
Et,en effet,au cours des dernières années furent prises en Allemagne
des mesures de politique sociale qui suscitèrent l'admiration des gens de bonne foi,
même dans d'autres pays.

Ces succès socialistes ne peuvent être appréciés à leur juste valeur que
dans leur direction d'ensemble.
Les Etats hostiles à ce travail de reconstruction sociale étaient évidemment
les moins qualifiés pour dénigrer les résultats atteints,bien que les
nationaux-socialistes eux-mêmes ne les considèrent que comme undébut,
comme "une première étape".
Il est hors de doute que les réalisations de 'politique sociale' en Allemagne
pendant les dernières années auraient pu être beaucoup plus importantes
si le peuple allemand n'avait pas été "contraint" de consacrer toute son énergie et tous les moyens en son pouvoir à la sécurité menacée de ses moyens d'existence
et de son droit à la vie !
Mais,à un autre point de vue,il est également futile de sous-estimer la portée
de l'oeuvre accomplie,parce que l'épreuve de la guerre a démontré surabondamment
que la supériorité militaire trouve précisément son origine dans les institutions économiques et sociales du temps de paix et dans la nouvelle organisation du travail réalisée par le national-socialisme.

L'idéologie qui détermine les buts de guerre de l'Allemagne,et qui déterminera
aussi la structure nouvelle de l'Europe,est en liaison étroite avec les principes
de la 'politique sociale'.
Les hommes qui, précisément,s'opposent à cette nouvelle organisation sociale
et qui voulurent empêcher son plein développement ressentiront durement
la puissance qui est en elle.
Après la victoire,le grand Reich allemand portera à son plein développement
la politique sociale qu'il n'a pu encore qu'entreprendre,il mettra en oeuvre
tous les moyens pour augmenter le bien être du peuple tout entier.
Ce modèle de politique sociale exercera sans aucun doute sa force attractive
sur les autres peuples et contribura sûrement au progrès général de l'humanité.

Pour finir,notons cependant que le national-socialisme,ainsi que la
politique sociale de la Grande Allemagne n'est pas un article
d'exportation et qu'il n'est pas question de les imposer aux peuples voisins.
Mais nous pensons que la force d'mpulsion de cette politique sociale
et son développement méthodique inciteront beaucoup de peuples,dès
qu'ils en auront apprécié les effets bienfaisants, à introduire chez eux
une politique sociale similaire,mais conforme au caractère de leurs peuples
et adaptée aux conditions ethniques toujours changeantes.... *

* (Voy:Avant-propos & Généralités du livre de Heinrich Schulz
La politique sociale du IIIè Reich,(Editions. Libres opinions,1995,pp.9-16)

.../...
Tuppy Hope

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Message par Torchwood Mar 1 Oct - 14:23

intéressant à lire :study: 
Torchwood

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politique sociale du IIIeme Reich ! Empty Re: politique sociale du IIIeme Reich !

Message par Tuppy Hope Mar 1 Oct - 14:36

Remise au travail et plan quadriennal-




En 1933 ,après la prise du pouvoir,le gouvernement national-socialiste
s'est trouvé devant une tâche des plus ardues:

-la suppression du chômage- et la remise en marche de l'économie.

Parmi les grands pays fortement industrialisés il n'en existe pas un seul qui,
sous l'influence crise mondiale n'ait eu à souffrir du chômage,mais nulle part
le chômage,n'avait pris des proportions aussi terribles qu'en Allemagne.
Les cessions de territoires imposées par le traité de Versailles
avaient réduit les centres de production des matières premières,
et du fait des réparations,l'Allemagne s'endettait de plus en plus sur le marché
étranger des capitaux,de sorte qu'elle ne pouvait plus recevoir en échange
de capitaux étrangers.
Le rapide développement industriel de l'Allemagne avait d'ailleurs placé
sous la dépendance étroite du marché mondial,de sorte que les répercutions
du développement économique devaient fatalement faire sentir leur influence
déprimante sur l'économie allemande.
Il en est résulté qu'en janvier 1933,c'est-à-dire à l'époque de la prise
du pouvoir en Allemagne,on comptait plus de 7 000 000 de chômeurs.
En ajoutant les membres des familles au chômage,on trouvait 21 500 000
êtres humains vivant des subsides des pouvoirs publics.
Les subventions versées par l'Etat et les communes s'élevaient à près
de 3 milliards de marks.
En présence d'une pareille situation,les vieux principes capitalistes se trouvaient
en défaut pour la création d'un ordre nouveau.
Cette impuissance est démontrée par le fait que dans les autres pays,
dont l'économie repose sur des bases beaucoup plus assurées qu'en Allemagne,
on n'est pas parvenu aujourd'hui à "supprimer" le chômage.
La manière dont le gouvernement national-socialiste s'est attaqué
à cette première tâche de politique sociale est si caractéristique
de son action dans ce domaine,qu'un coup d'oeil sur la méthode employée
pour en venir à bout du chômage présente encore aujourd'hui
un intérêt extraordinaire.

On commença par la mobilisation de toutes les forces et
de tous les intérêts,et on fit converger tous les efforts sur ce but primordial:
la reprise du travail.
On ne se retranche pas derrière le principe selon lequel le capital
devait nécessairement jouer le premier rôle.
La vieille formule d'école "le capital crée le travail"
fut remplacer par le nouveau crédo:

"le travail crée le capital"...

On se garda avant tout de combattre le chômage par des mesures partielles
et provisoires et on posa en principe que seules des dispositions
"assurant le travail pour tous" pouvait remédier au mal .
Il va de soi qu'on avait cependant besoin de capitaux:
On s'en procura en faisant appel à la confiance de la Nation,et on utilisa
le système du financement préliminaire,dans l'attente des excédents de recettes
devant résulter plus tard de la reprise de l'activité économique.
Le parti national-socialiste et le Front du Travail allemand
déployèrent une grande activité pour susciter partout la confiance.
Une propagande déjà éprouvée dans le domaine politique réussit aussi
à éveiller les forces économiques:et cela d'autant mieux que la reprise
du travail comportait en même temps un vaste programme de rendement.
Un exposé détaillé de toutes les mesures adoptées nous conduirait trop loin,
nous ne reteindrons qu'un petit nombre de faits:
Dès le mois de juin 1933 fut promulguée la
"première loi pour la diminution du chômage" .
Vinrent ensuite des lois sur la réduction de l'impôt sur les automobiles,
sur l'exonération des taxes frappant les produits de substitution,l'exonération d'impôt pour la remise en état des bâtiments,et toute
une série d'autres allégements.

On créa de nombreuses autostrades.Le ministre des finances du Reich
fut autorisé à émettre des bons du Trésor jusqu'à concurrence d'1 milliard de marks pour financer des travaux de construction en surface ou en sous-sol,
publics et privés.
L'organisme:"Dons volontaires pour favoriser le travail national",
qui avait recueilli à la fin mars 1934 environ 150 millions de marks,
fut une autre source de capitaux.

"Au commencement était l'acte" écrit Goethe.

Ce fut la devise qui permit de mener à bonne fin l'oeuvre
de la "reprise du travail":

"Au commencement était le Travail"

Le 21 mars 1934,au début du printemps,le Travail fit dans tout le pays
sa rentrée solennelle.
Le Führer lui-même donna sur le chantier d'un autostrade de Hesse
le premier coup de bêche en s'écriant: "Ouvriers allemands,commencez!

En même temps on commença le travail sur 22 chantiers d'autostrades.
Des dizaines de milliers d'hommes qui se trouvaient au chômage
depuis de nombreuses années,connurent de nouveau le bonheur d'un travail régulier:
des centaines de milliers d'autres se joignirent à eux.

Le programme des travaux de construction exécutés sous le signe de la nouvelle devise était à lui seul d'une grande ampleur.
On vit surgir dans toutes les provinces allemandes non seulement
des maisons d'habitation,des bâtisses monumentales pour l'Etat et les grandes Assemblées du Parti,mais encore des autostrades de diverses catégories,des gares,
des canaux,des étangs,des digues,des ponts,des barrages de vallées,des halles
de marchés,des raffineries de pétrole et d'essence,on procéda à la régulation
des cours d'eau et des travaux d'assèchement de marais.
Le nombre de chômeurs se mit à décroître avec une étonnante régularité:
tous les ans,1 million de chômeurs furent réincorporés dans les cohortes de travailleurs,de sorte qu'au bout d'un petit nombre d'années le chômage,
qui était la règle,se trouvait transformé en "pénurie" de main d'oeuvre,
et l'Allemagne avait à faire face au problème inverse,celui du recrutement
d'une main-d'oeuvre suffisante.
Elle a naturellement abordé ce nouveau problème avec autant de décision
que de vigueur et elle est en mesure de la résoudre.
Comme il ne s'agissait pas de mesures partielles et provisoires,
les chômeurs furent immédiatement admis dans les entreprises comme
des ouvriers égaux en droits avec les autres et recevant les salaires garantis
par les tarifs .

De ce fait les travailleurs devenaient des consommateurs,qui à leur tour
multipliaient les échanges.

Bien que dans les premières années la remise au travail fût au premier plan,
au point que toutes les autres considérations devaient lui céder le pas,
et bien que dans la suite,au cours du 2ème plan quadriennal,
la nécessité d'assurer l'alimentation et l'armement du peuple allemand ne
permît pas en principe une hausse des salaires,le seul fait
de la suppression du chômage avait amélioré de façon considérable la situation économique du peuple.

C'est ainsi que les revenus du peuple allemand ont passé de
45,3 millards de reichsmarks en 1932 à 61,5 milliards
de reichsmarks en 1936.
Les revenus provenant directement du travail représentaient 57%
du total, et ils avaient passé de 26 milliards de marks à 35 milliards
soit une augmentation de 9 milliards.

Bien que les tarifs du salaire horaire n'eussent en général subi aucun
changement depuis 1933,mais qu'en revanche,et grâce à la surveillance étroite
exercée par le Front du Travail, il fût devenu impossible
de payer des salaires inférieurs aux tarifs,comme c'était presque toujours
le cas auparavant,l'accroissement des revenus du travail ne fut pas dû exclusivement à l'augmentation des travailleurs.
Ces salaires ontaugmenté également par le fait qu'on tient davantage compte
du rendement et qu'on paye davantage la qualité.
Rien que dans la période du 1er "plan quadriennal",les heures de travail effectuées
ont passé de 7,88 milliards en 1932 à 14,53 milliards
en ...1936!
Mais il y eut parallèlement une "hausse" des échelons de salaires...
C'est ainsi que dans l'assurance-invalidité les groupes de salariés recevant
un salaire brut hebdomadaire de 30 marks et au-dessous ont passé de 73,4%
en 1933 à 62,3% en 1936,tandis que les groupes ayant
un salaire hebdomadaire supérieur à 30 marks ont passé de 26,6%
à 37,7%.

Le total des salariés payés dans l'industrie était en 1932 de
5 milliards 900 millions de marks,tandis qu'en 1937 il était monté
à 12 milliards 100 millions.
Cette progression est due pour 65,1% à l'augmentation du nombre
des travailleurs, pour 11,4% à l'allongement du temps de travail,
pour 13,4% à la hausse des salaires et pour 10,1% au passage,
en raison d'un rendement spécial,de certains groupes de travailleurs à
un échelon de salaire plus élevé.

Mais le meilleur critérium est la "progression" de la consommation !
Cette progression se reflète dans le mouvement d'affaires du commerce de détail.
Dans la période comprise entre 1933 et 1936,ce mouvement d'affaires
a progressé de 6 milliards de reichsmarks en chiffres ronds.
Si l'on tient compte de l'augmentation de 10% des prix des articles
d'alimentation et de 17% des prix des articles d'habillement dans
la même période,il reste cependant une progression notable de la consommation
en quantité.

On en trouve la preuve dans quelques exemples typiques:
- la consommation de la bière,par exemple,est passé de 1933 à
1936 de 331 millions d'hectolitres à 395 millions,tandis
que la consommation des cigarettes est passé de
32 milliards 800 millions d'unités à 38 milliards 200 millions et celle
des cigares de 6 milliards 300 millions à
8 milliards 300 millions d'unités.

Donc la statistique de la consommation montre clairement que les conditions d'existence du peuple allemand ont été améliorés à la suite de la "hausse"
de la production et du revenu général de la population.
Grâce au contrôle rigoureux des prix,ceux n'ont pas progressé
dans la même proportion que les revenus du "travail".
Les indices du prix de la vie ont "monté" de 1933 à 1937
de 6%!
tandis que le salaire hebdomadaire réel a "progressé" dans la "même période",malgré la stabilisation des salaires, de 11%...!
Dans cette "hausse" du standart de vie,nous n'avons pas tenu compte
de l'apport supplémentaire fourni par l'organisation "Force par la Joie" ,par le "Bien-être populaire natonal-socialiste
" par l'oeuvre de "l'aide d'hiver",et
par les multiples oeuvres sociales, volontaires organisées par les grandes entreprises.

L'Etat lui-même apporte son concours par de multiples allocations,
pour améliorer les conditions d'existence du peuple allemand.
Par les prêts consentis à la conclusion des mariages,il encourage
la fondation de nouvelles familles.
Les versements de secours aux familles nombreuses effectués par
la Caisse de Compensation pour charges de famille
a atteint en 1940 le total de 1 milliards de reichsmarks.

La "suppression" du chômage s'est par conséquent traduite par
une sensible amélioration des conditions d'existence.
En même temps des millions de chômeurs ont été "réintégrés" dans les rangs
des travailleurs,dès l'année 1936,le manque de main-d'oeuvre se faisait sentir.
Les offices de placement annonçaient que "le dernier ouvrier disponible
avait été placé"! et que la "demande de main d'oeuvre dépassait largement
l'offre de travail".
Ce que "personne n'avait cru possible s'était réalisé,et le chômage
s'était transformé en manque de main-d'oeuvre"....

Source: La politique sociale du IIIè Reich:Heinrich Schulz
( Editions Libres opinions,1995,pp.17-23)
Tuppy Hope

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