Qu'en pensez-vous

« La guerre demeure-t-elle la poursuite de la politique par d’autres moyens ou doit-elle désormais être considérée comme l’échec du Politique ?»

Qu'en pensez-vous?
GIBET

C'est du Clausewitz et du Mao mis l'un à l'autre ?

Ah bon...ta réaction est assez surprenante ...mais c'est la tienne! Merci!
Si tu peux la commenter un petit peu ce sqerait sympa!  
GIBET

Pour moi elle doit être considérée comme l’échec du Politique.

GIBET a écrit:Ah bon...ta réaction est assez surprenante ...mais c'est la tienne! Merci!

C'était une simple remarque à la base.

La guerre représente toujours la poursuite de la politique par d'autres moyens, tout en montrant ses limites et ces échecs. Les deux se combinent à mon avis, car en dernière instance la guerre permet de faire plier politiquement son adversaire. Enfin, quand la guerre arrive à ces buts, elle semble buter devant des guerres dites 'nationales'. (Vietnam and co) Dans toute guerre le dernier mot revient à la politique... Ce qui m'a fait penser à Mao qui disait que les bombes atomiques étaient des tigres en papiers.

Merci à vous deux, et merci Spartakus pour ses précisions

Pour ma part j'ai du mal à inscrire la guerre dans la continuité de la politique. La politique c'est par définition
3 sens grec:
Politikos:l'organisation civile d'une société
Politeia: la méthode de gestion d'un groupe social
Politiké: l'art du pouvoir

A part le dernier sens qui pourrait intégrer la guerre dans l'art du pouvoir ...les deux autres sens font référence à un art de gouverner, c'est çà dire d'organiser alors que la guerre est désorganisatrice, dévastatrice.
A mes yeux la guerre n'est donc pas une échec à gouverner...c'est la négation même du sens politique
On fait la guerre quand on renonce à faire de la politique: c'est à dire de l'organisation de la communauté civile!
A ce titre la guerre n'est pas un échec c'est un renoncement à la méthode politique .
C'est pourquoi on renonce à utiliser alors des hommes politiques pour leur substituer des militaires plus aptes à l'art de la guerre (bellum) qui en Francique préféra le mot werra (querelle) afin d'éviter les confusion avec la beauté de bellus
Chercher querelle peut-il être un acte politique...non si nous conservons le sens des mots! Oui si l'on considère, comme Machiavel, que le pouvoir se donne toutes les voies d'action!

Mais alors accepter que le mot puisse intégrer le sens et le contre sens est dangereux. Si l'art de la politique s'apparente à la construction, accepter l'idée que la destruction en fait partie, comme un simple échec de cet art , est à réfléchir. C'est accepter que l'on vulgarise l'échec à construire comme une simple solution légitime.

En définitive la guerre ne se situe-t-elle pas entre:
Une affirmation hasardeuse:
« Les conséquences de nos actions sont des épouvantails pour les lâches, et des rayons de lumière pour les sages.  » de Aldous Huxley qui pourrait justifier tout

et un frein peu conséquent:
« La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.  » de Friedrich Nietzsche , qui met en garde sur tout!

Finalement pour moi:
La guerre est un échec de l'Homme à se supporter et une victoire des financiers à gagner plus!. Rien de politique là-dedans!"
GIBET