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L'URSS de Staline : Livres et témoignanes historiques

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Message par Spartakus Dim 10 Aoû - 23:01

Pour mon copain Providence, parce qu'il paraît que je n'ai aucun document sources, etc etc...  :tfoutwa: 

« Pendant mon séjour dans les villages soviétiques en été 1930, j'apprenais directement des paysans collectivistes combien le koulak avait été féroce et agressif contre eux, lorsque, en groupes, même les paysans moyens se dirigeaient, enthousiastes, vers la collectivisation. Il brûla leurs maisons ; il empoisonna les eaux pour tuer le bétail ; il attaqua les dirigeants du mouvement collectiviste, allant jusqu'à l'assassinat. « Exagérations ! Inventions ! » C'est de ces mots que la presse antisoviétique accompagnait sa chronique, toujours altérée, de ces épisodes. Mais je sais être dans le vrai quand j'affirme que, si je n'avais pas su de la bouche même des paysans la vérité des faits, prouvant l'acharnement bestial par lequel les koulaks répondirent à la propagation dans les campagnes de l'idée collectiviste, cette vérité je l'aurais comprise. Je me serais étonné si elle avait été différente. Parce que je l'ai vu dans mon pays, je l'ai constaté dans les campagnes où, avec les paysans pauvres et les salariés, j'ai lutté contre le fascisme : l'être le plus vil et le plus violent de la lutte fasciste a précisément été le paysan enrichi. Ce misérable prenait plaisir à blesser, assassiner, à détruire les institutions de la coopération paysanne ; à en frapper les dirigeants dans leurs intérêts, dans leur existence. L'élément le plus criminel des bandes fascistes, que le grand propriétaire et le grand industriel subventionnaient avec la protection de l'État, était formé par cette bourgeoisie rurale, venue de la souche paysanne et grandie en richesse et en puissance uniquement par l'exploitation du travail d'autrui, par la fraude, par l'usure. La presse capitaliste, de même qu'alors dans mon pays niait les fautes de ces scélérats et cachait la responsabilité de tant de crimes contre les populations pauvres de la campagne, de même elle accusa l'État soviétique d'exagérer la portée de la résistance et de la lutte des koulaks contre la collectivisation, pour en tirer prétexte à des mesures radicales qui les frappât et les liquidât à jamais. Et ces journaux bourgeois entonnèrent des lamentations larmoyantes contre la persécution bolchevique. Sur ce point aussi, la vérité est bien différente. L'État soviétique a procédé par étapes et progressivement dans sa lutte contre le koulakisme : de la compression et du refoulement à sa liquidation comme classe. » (p. 25.)

« Ce qui frappe, quand on s'entretient avec les kolkhoziens sur cet argument, c'est la certitude qu'ils manifestent de réussir, à n'importe quel prix, dans la révolution technique et économique de la campagne. « Nous disposons de moyens tels... » « Nous avons tellement de ressources... » « Avec notre Gouvernement ouvrier et paysan nous pouvons... » Et cette certitude n'est point faite d'espoirs vains, mais repose sur la réalité qu'ils ont expérimentée et expérimentent chaque jour. En effet, de même que le pouvoir de l'État a guidé, par un effort incroyable et constant, les masses agricoles vers la collectivisation, de même est-il actuellement présent pour aider et guider l'entreprise collective agricole dans chacun de ses pas. Cette vérité doit être une fois de plus mise en relief. En effet, si la vie de la kolkhoze présente parfois des formes ou des expressions qui résonnent même dans le rythme de la vie économique capitaliste, leur différence reste toujours grande, précisément parce que le régime de l'État des Soviets leur donne une tout autre signification et une tout autre valeur. » (p. 36.)

« La femme soviétique s'est éveillée, a vécu et s'est forgée, sous le feu des batailles continuelles. Son histoire la met à l'ordre du jour pour ses sacrifices dans les combats de la Révolution et dans ceux encore plus dramatiques de la guerre civile. Mais ce qui la forma davantage, ce fut essentiellement le régime né d'Octobre, ce furent les principes qu'il proclama et les initiatives qu'il en fit jaillir : l'égalité de la femme et de l'homme dans leurs droits politiques et de travail, la particulière protection de la femme pendant sa maternité, les soins sociaux inlassables et toujours plus attentifs envers ses enfants, son élévation à toutes les occupations auxquelles elle peut aspirer. C'est de cette manière que la paysanne soviétique, après s'être façonnée dans la lutte contre ses ennemis, a accru et éduqué son intelligence et sa conscience jusqu'à comprendre et suivre, dans le plus grand enthousiasme, cette formidable révolution rurale que fut la collectivisation. » (p. 47.)

Guido Miglioli - La collectivisation des campagnes soviétiques 1934

--

« Le Plan qui embrassait les années 1928 à 1933, et qui a été remplacé en fin 1932, au bout de quatre ans, par un nouveau Plan Quinquennal, parce qu'on l'a considéré alors comme terminé, s'implantait à la fois, dans les villes et dans les campagnes : Renforcement de l'industrie — spacieux bond en avant — et conquête de la socialisation des campagnes. (Deux grandes questions vivantes qui se tiennent profondément par le ventre — et par la puissante carcasse de la machinerie). Cette Russie, qui était à l'arrière de l'industrie universelle, il fallait la transporter à l'avant, en la socialisant toute.

Revoyons les objectifs de base, qui s'étendent à perte de vue — tels qu'ils furent délimités par Staline : « Il s'agit de métamorphoser la Russie arriérée, en un pays modernisé techniquement — pour ne pas dépendre des pays capitalistes, pour que le pouvoir soviétique soit solide et que le socialisme puisse vaincre, pour permettre l'élimination du koulak et la transformation de la petite exploitation agricole privée, en collectivisation de l'agriculture, pour avoir une défense militaire suffisante ». Et il s'agissait aussi, pour cette édification dans un seul pays, de se passer du capital étranger.

Malgré les résultats très notables acquis par le seul pays en question, qui se débattait, véhémentement et méthodiquement à la fois, depuis dix ans, l'opinion mondiale n'avait pas désarmé, ne lui avait pas pardonné d'être sorti de « l'ordre » et la grande presse d'information capitaliste (qui est une presse de non information) poursuivait ponctuellement sa tactique malhonnête qui consistait ou bien à nier les résultats, d'un trait de plume, comme on nie un engagement, ou bien dans le cas où il eût été trop stupide de nier ces résultats, à les attribuer à un abandon des principes socialistes. Lorsque fut engagé le dernier plan quinquennal, et jusqu'à son achèvement, la même fielleuse ironie fit grimacer les journalistes officiels. » (p. 73.)

« Or le Plan Quinquennal de 1928, étayé de chiffres gigantesques, aboutit, en quatre ans, à une réalisation d'ensemble de 93 %. En ce qui concerne l'industrie lourde, la réalisation en quatre ans donne 108 %. La production nationale a triplé de 1928 à 1934. La production d'avant-guerre était, en fin 1933, quadruplée.

De 1928 à 1932, le nombre des ouvriers est passé de 9.500.000 à 13.800.000 (grosse industrie surplus de 1.800.000, agriculture, 1.100.000, employés de commerce 450.000) — et, naturellement, le chômage est devenu là-bas une vieille histoire du passé.

La part de l'industrie dans la production totale, c'est-à-dire par rapport à la production agricole, était, en 1913 de 42 %, en 1928 de 48 %, en 1932 de 70 %.

La part de l'industrie socialiste dans l'industrie était, à la fin des quatre ans, de 99,93 %.

Le revenu national a augmente, pendant les quatre ans, de 85 %. A la fin du plan, il était de plus de 45 milliards de roubles. Un an après, de 49 milliards (1/2 % d'éléments capitalistes et étrangers).

Les fonds de salaires des ouvriers et employés sont passés de 8 milliards à 30 milliards.

Le nombre des personnes sachant lire et écrire est passé pour toute l'U.R.S.S. fin 1930 à 90 % fin 1933.

Qu'on veuille bien, un instant, collationner ces chiffres, qui témoignent d'une progression unique dans les annales du genre humain, avec les honnêtes prophéties qui figurent plus haut — faillite, impasse, catastrophe, effondrement — et qui se sont exprimées alors que le Plan était à peu près réalisé déjà, à la face de tous.

De nouvelles branches d'industrie ont été mises en œuvre, depuis les machines-outils, les autos, les tracteurs, les produits chimiques, les moteurs, les avions, les machines agricoles, les puissantes turbines et les générateurs, les aciers fins, les alliages ferreux, jusqu'au caoutchouc synthétique et à la fibre artificielle. Je suis allé de Londres à Leningrad, il y a deux ans, dans un grand bateau où tout, absolument tout, dans la machinerie et l'aménagement, était de construction soviétique (jusqu'aux pianos, celui des passagers et celui de l'équipage). J'ai vu à Moscou un avion gigantesque (à l'intérieur de ce monument, on avait la perspective d'une galerie d'usine), où ne se trouvait rien qui ne provînt de l'U.R.S.S. et n'y eût été manufacturé — sauf les pneus du train d'atterrissage. » (pp. 73-74.)

« Le déficit budgétaire était, en 1930, de 900 millions de dollars aux États-Unis et de 2 milliards 800 millions de francs en France ; l'année suivante, le déficit américain se multipliait par trois et devenait 2 milliards 800 millions de dollars, le français se multipliait par deux et devenait 5 milliards 600 millions de francs ; avant-dernier budget, 9 milliards. [La dette de la France est de 64 milliards-or, sans compter les dettes communales. Le déficit du Trésor, sans compter le déficit des chemins de fer, est d'environ 12 milliards. (M. Caillaux, président de la Commission des Finances du Sénat, décembre 1934).] Italie, 4 milliards de lires. Et aujourd'hui, en Amérique, c'est tout un échafaudage d'État de combinaisons aussi draconiennes que vaines à quoi s'évertuent une collection de cervelles de qualité supérieure. Et en France, c'est — outre l'immoralité de la Loterie permanente — l'inflation politique, la planche aux décrets-lois, qui permet de travailler le Français pris à la gorge, pour lui faire rendre son magot. Le déficit s'agrandit partout malgré l'augmentation forcenée des impôts, malgré toutes les diminutions des salaires, des traitements, des allocations de chômage, des pensions, le rognement lamentable des crédits affectés au développement scientifique, aux besoins sociaux, à l'éducation, aux progrès, malgré les « conversions » qui font faire faillite aux petits épargnants. » (pp. 79-80.)

--

Henry Barbusse - Staline - Un monde nouveau vu à travers un homme 1935

« On aurait pu croire qu'au pays des plans quinquennaux, toutes les énergies seraient tendues vers les problèmes essentiellement pratiques de la construction de la société moderne et que les jeunes mathématiciens seraient encouragés à ne faire quel des recherches d'utilisation immédiate. Il n'en a rien été. Pour ne citer qu'un exemple, on ne conçoit pas le plan quinquennal auquel le théorème de Hilbert-Gelfond rappelé plus haut pourrait avoir la moindre utilité. La conception générale du monde qui prévaut en Union Soviétique est celle du matérialisme dialectique. C'est essentiellement une conception réaliste, une conception qui n'accepte d'autre nécessité, d'autre autorité que celles qu'imposé la réalité, mais qui, par contre prétend parfaire la libération de l'homme, tant à l'égard de la nature qu'à celui de la société où il vit. La mathématisation de plus en plus manifeste des sciences montre que le mouvement d'idées né au XVIIe siècle et que l'en peut appeler l'analyse mathématique, au sens large du mot, est le plus puissant instrument d'investigation du réel que l'homme se soit forgé. Il n'est donc pas surprenant que la société soviétique voie avec faveur se développer les études mathématiques les plus abstraites. Un réalisme bien entendu ne craint pas l'abstraction. Paul Langevin qui était un physicien expérimentateur, mais aussi un mathématicien averti, disait : « Les mathématiques contemporaines deviennent de plus en plus abstraites, et c'est grâce à cette abstraction que nous parvenons à mieux pénétrer le concret ». L'analyse mathématique apparaît donc comme la forme la plus élevée de l'activité mentale de l'homme. Et puis le talent mathématique, le génie sont aussi des réalités. De tout cela il faut conclure qu'il n'est pas surprenant qu'en Union Soviétique le dépistage des jeunes talents mathématiques soit soigneusement organisé. » (p. 35.)

« Avant la Révolution, l'état des constructions mécaniques de la Russie, était particulièrement retardataire, et la plupart des besoins étaient couverts par l'importation. L'industrie des constructions mécaniques accusait même un retard par rapport aux autres branches d'industrie. La valeur totale de la production des industries mécaniques de la Russie ne présentait que 6,8 % de la valeur totale de la production industrielle du pays. La construction des machines pour un certain nombre d'industries faisait même totalement défaut : l'aviation, la construction automobile, la construction de tracteurs, la construction de turbines hydrauliques, de roulements à billes, de machines à forger et à emboutir. La construction planifiée et rapide de machines débuta avec le premier quinquennat stalinien. C'est d'ailleurs à partir de la même époque, que date la construction d'usines importantes et que commence l'introduction de procédés industriels de fabrication. (...) La très grande diversité des branches de la construction mécanique ne permet pas de définir complètement les gigantesques progrès atteints par cette industrie depuis sa création récente. Les données partielles ne peuvent qu'illustrer les progrès dans les principales branches de l'industrie. En les exprimant en valeur, on obtient les chiffres suivants : en 1913, la production totale de l'industrie mécanique était ramenée aux prix 1926-27 de 1,4 milliards de roubles ; en 1928, la production a encore relativement peu augmentée et atteint 2,5 milliards de roubles. A la fin du premier quinquennat cette valeur représente 9,4 milliards de roubles. En 1937, le chiffre atteint est de 30 milliards de roubles, et en 1940 il est de l'ordre de 50 milliards de roubles. Les branches où les progrès ont été particulièrement remarquables sont La construction de machines-outils. — Cette branche était particulièrement peu développée avant la Révolution. En 1913, on ne produisit que 1490 machines-outils, en 1927-28 on en fabriqua environ 2.000, mais déjà en 1932 on atteint 19.700, en 1937, 48.400 et en 1939 la production dépasse 55.000 machines-outils. Mais l'augmentation du nombre des machines-outils, ne reflète pas complètement le développement de cette industrie, car avec le nombre, la complexité et l'importance des types de machines s'accrut parallèlement. On est passé de la fabrication de perceuses et de tours, à la construction de fraiseuses, de tours revolver, de rectifieuses, et finalement de machines semi-automatiques et automatiques. (...) La construction de tracteurs. — Avant la Révolution, la Russie ignorait la construction des tracteurs. Cette industrie débuta en 1923, et à la fin du deuxième quinquennat l'U.R.S.S. occupait dans cette branche la première place dans le monde. Construction des machines agricoles. — Cette industrie était déjà considérablement développée avant la Révolution, mais ne produisait que les outils les plus simples. La mécanisation intensive des travaux agricoles, l'introduction de plus en plus large des tracteurs dans l'agriculture, exigeaient la construction de machines plus puissantes et plus complètes. Par conséquent la construction soviétique est caractérisée par une évolution quantitative et surtout qualitative : passage des machines les plus simples aux puissantes usines ambulantes. C'est ainsi qu'en 1937, on a construit en U.R.S.S. 50.000 moissonneuses-lieuses batteuses. A côté du développement de ces machines combinées, on a poussé la construction de machines spéciales attelées aux tracteurs : ramasseuses de betteraves, de pommes de terre etc... » (pp. 44-45.)

« A partir de la deuxième moitié du 19e siècle, en liaison avec l'essor industriel, l'agrandissement des villes, et de l'éclairage au pétrole, le développement des chemins de fer, le remplacement dé la navigation à voile par les bateaux à vapeur, l'invention du moteur à combustion interne, la demande des combustibles liquides ne cessa de croître. En un laps de temps relativement court, l'industrie pétrolière devient une des branches principales de l'économie, tout en changeant d'aspect. (...) A cette époque, les fluctuations des cours du pétrole brut exerçaient une influence considérable sur l'évolution de l'industrie pétrolière russe. Un autre facteur important était l'afflux des capitaux étrangers. En relation avec ces deux facteurs, l'intensité et le caractère d'exploitation de chacun des gisements dans son ensemble et des différents horizons en particulier étaient déterminés, non pas par des considérations d'exploitation rationnelle, en vue d'extraire le maximum de pétrole de chaque couche, mais par l'état anarchique du marché du pétrole et des produits dérivés. Ainsi lorsque les cours montaient on se mettait à forer n'importe où jusqu'au jaillissement, traversant des couches intermédiaires riches et imprégnées de pétrole, et il n'y a pas de doute que ces méthodes barbares ont entraîné la perte irrémédiable de quantités énormes de pétrole. Lorsque les cours baissaient la fièvre de l'industrie pétrolière se transformait en marasme. Le rythme d'extraction baissait brutalement, les pompages dans les couches déjà reconnues allaient au ralenti, entraînant également des pertes de pétrole. » (p. 57.)

« On ne peut comprendre la portée de l'effort culturel accompli depuis trente ans par l'Union Soviétique, ni apprécier les réalisations de cet effort dans le domaine particulier des lettres et des arts, si l'on ne sait que les conditions qui ont cours et force en ces matières dans nos pays capitalistes y ont été peu à peu éliminées et en ont complètement disparu. Alors que chez nous la culture demeure réservée aux classes possédantes, dans l'Union Soviétique la culture, devenue vivante par l'intégration complète des notions traditionnelles au processus de la vie sociale, est ouverte de droit à tout citoyen selon ses capacités, la division des classes ayant pratiquement disparu. Alors que chez nous la concurrence commerciale, le profit personnel et la lutte pour ce profit demeurent la loi et la fin de ceux qui sont devenus — pas toujours par sélection naturelle et par goût — des savants, des écrivains, des artistes, dans l'Union Soviétique chaque citoyen est orienté dès l'enfance à cultiver ses goûts et ses capacités naturelles et appelé à les employer, le plus largement possible, au profit de l'œuvre commune de construction et de développement de la société. » (p. 60.)

Connaissance de l'URSS - 1917-1947 - Un bilan de 30 ans 1947

--

« Le premier cheminot soviétique, rencontré à Niégoréloïé avait raison : son pays était un immense chantier. Il l'est demeuré. C'est en 1927, que Staline lança le mot d'ordre : « Rattraper et dépasser les pays capitalistes les plus avancés. » Malgré les railleries des adversaires de l'U.R.S.S., l'œuvre s'est accomplie victorieusement. En 1940, l'industrie lourde de l'U.R.S.S. avait atteint une production globale de près de 12 fois supérieure (exactement 11,7) à celle de la Russie de 1913. La seule industrie des constructions mécaniques et de transformation des métaux avait augmenté de 41 fois sa production d'avant la révolution. Des industries inexistantes sous les tsars : celle des tracteurs, de l'automobile, de l'aluminium, du magnésium, du caoutchouc étaient nées. Le nombre des ouvriers et employés était passé de 10.800.000 en 1928 à 31 millions en 1940. En moins d'un quart de siècle, avec ses seules forces et sans capitaux étrangers, la vieille Russie agraire s'était ainsi transformée en un grand pays industriel.

Ce qui frappe d'ailleurs dans l'examen de ce développement économique à un rythme sans précédent dans l'histoire des nations, c'est la méthode suivie, le réalisme dont ont fait preuve Staline et le Comité central du Parti communiste (bolchevik) de l'U.R.S.S. Les usines ne se sont pas édifiées au hasard mais suivant des plans mûrement étudiés. » (p.6.)

« Avec l'écrasement de l'Allemagne hitlérienne s'est posée dans toute son ampleur la tâche de la reconstruction. Il convient ici de se rappeler que les territoires temporairement occupés représentaient 33 % de la production industrielle globale. La destruction totale ou partielle et le pillage atteignirent 31.850 usines ou installations industrielles. Malgré l'effort inouï d'évacuation des usines vers l'Est, il fut perdu dans les territoires occupés 175.000 machines-outils, 34.000 marteaux-pilons et presses, 2.700 haveuses, 15.000 marteaux-piqueurs, les installations de centrales électriques d'une puissance de 5 millions de kilowatts, 62 hauts fourneaux, 213 fours Martin ; 45.000 métiers à tisser furent détruits ou emportés par les occupants, 15.800 locomotives et 428.000 wagons enlevés, 4.280 bateaux à vapeur ou remorques et 4.029 péniches coulés, 13.000 ponts de chemin de fer détruits. On peut encore y ajouter, outre les pertes de l'agriculture dont nous parlerons plus loin, la moitié des habitations dans les villes occupées (1.209.000 maisons). L'ensemble des pertes subies représentait environ 2/3 de tout l'avoir national des territoires envahis. Jamais encore, aucune guerre n'avait produit des destructions aussi terribles.

Le plan quinquennal, actuellement en cours, prévoit la reconstruction économique complète de ces régions. En outre, à la fin de ce plan, en 1950, la production industrielle dépassera de 48 % celle d'avant-guerre (de 15 % dans les régions dévastées).

En 1948, la production de l'ensemble de l'Union soviétique a dépassé de 18 % le niveau de 1940. Tous les objets manufacturés sont revenus en vente libre depuis décembre 1947 et on assiste régulièrement à la baisse de leurs prix de vente. On peut donc prévoir que, comme ses devanciers, le plan quinquennal actuel sera réalisé avec un an d'avance sur le délai prévu.

Encore quelques années et la production soviétique égalera celle des États-Unis. » (p.8.)

Fernand Grenier - Au pays de Staline (1950)

(Pour ceux qui veulent les textes, je peux les passer en PDF. La suite, peut-être demain...  :D)
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Message par Louis-Henri Dim 10 Aoû - 23:08

Guido Miglioli

-) Socialiste pur et dur.


Henry Barbusse

-) Membre du PCF.


Fernand Grenier

-) Dirigent du PCF.

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Message par Spartakus Dim 10 Aoû - 23:16

Faudrait que je cite la CIA pour que ça te convienne ? Ou que je repenne Conquest et la propagande de Goebbels/Hearst pour que cela te convienne ? Pourquoi est-ce que Edouard Herriot (Pas franchement communiste !) quand il a visité l'Ukraine dans les années 30 en pleine "famines généralisés", il n'a rien vu ? Et il n'a pas visité que des fermes Potemkine et des coins idéales ! Allons allons, faut pas nous prendre pour des manches. Ce qui t'emmerde là dedans, c'est que ce ne sont pas des sources qui viennent des Etats-Unis, ou de personnes anti-soviétiques.

En attendant, il y a les sources et les faits qui sont dans mon camp. A ton tour maintenant, puisque tu as des preuves irréfutables.
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Message par Louis-Henri Dim 10 Aoû - 23:25

Pourquoi est-ce que Edouard Herriot (Pas franchement communiste !) quand il a visité l'Ukraine dans les années 30 en pleine "famines généralisés", il n'a rien vu ?

Merde l'option Staline le tyran rouge te fera plus rire que convaincre. Bon bah je me rends, ça rendra les choses plus faciles et on ne tournera pas en rond. :D:
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Message par Spartakus Dim 10 Aoû - 23:28

Oui, Staline le tyran rouge est un documentaire de propagande honteux et qui bafoue l'Histoire...

"Staline, le tyran rouge" : ou comment démontrer l'actualité des recettes de Goebbels...

Le 13 mars 2007, la chaîne télévisée M6 a diffusé à une heure de grande écoute (20H50) son 'documentaire' Staline, le tyran rouge. Libre de droits pour la diffusion à destination de l'enseignement, ce film de propagande anti-communiste ne diffère en rien de ses prédécesseurs (sinon par ses images colorisées, destinées à donner une impression de plus grand réalisme). Mais ce 'réalisme' ne va jamais plus loin que la répétition de mensonges propagés depuis plus de sept décennies, ce qui n'a rien d'étonnant pour un 'document' ayant pour 'conseiller historique' Nicolas Werth, un des auteurs du Livre noir du communisme.

Ainsi, en voulant prouver la famine « connue et voulue par Staline » en Ukraine en 1933, le film commence par dire que cette région « l'une des plus riches d'Europe » avait « déjà été ravagée par la famine dans les années 20 sous Lénine ». Ce que ce film 'documentaire' ne dit pas, c'est que cette famine avait été provoquée par l'intervention étrangère dans les années 1918-1921. Cette 'omission' (d'un fait qui révélait l'unité anti-communiste des ex-ennemis impérialistes coalisés), pourtant reconnue par l'historiographie bourgeoise elle-même*, est à l'image de ce que le film ajoute aussitôt après :

« Mais cette fois, l'hécatombe va prendre des proportions inimaginables. Les paysans n'ont plus rien à manger. Un père écrit à son fils à Moscou : 'Mon cher fils, je t'écris pour t'apprendre que ta mère est morte'... »

Ces paroles sont illustrées par des images montrant les effets de la famine soi-disant provoquée par Staline pour « mater la résistance » opposée par les paysans ukrainiens à la collectivisation...

Voici des preuves irréfutables démontrant la politique criminelle de Staline... Telles sont du moins les apparences...

En fait, une séquence vidéo présentée illustre bien de quel type de 'preuves' il s'agit : des documents vidéos filmés par les soviétiques durant la famine des années 1918-1921. Ainsi, à la 27ème minute du film, on peut voir une séquence familière, également présente dans le film documentaire soviétique Three songs about Lenin (Dziga Vertov, 1934) pour illustrer les méfaits provoqués par l'intervention étrangère soutenant les armées blanches durant les années de guerre civile !!!

Alors bon, Herriot qui ne voit rien ? Pourquoi aucun commentateur occidental n'a vu la fameuse "terrible famine organisé par Mao" en Chine, alors qu'ils se sont succédés là bas dans les années 50/60 presque continuellement ? On leur "cachait" ? Mais ils pouvaient se promener dans l'ensemble du pays et fixaient eux-même leurs chemins que diable !  :shock:
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Message par Invité Jeu 14 Aoû - 10:28

Spartakus a écrit:

Pour mon copain Providence,
parce qu'il paraît que je n'ai aucun document sources,
etc etc...  :tfoutwa: 

 


" Qui n'entend qu'une cloche, n'entend qu'un son, écoutons les différents sons"

 :D: 


La face cachée du Bolchevisme.
 :study:   :affraid:


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Dans quel but la franc maçonnerie a t-elle été créée ?  :shock:











Bonne réflexion.   :study:    :scratch:
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Message par Invité Mar 19 Aoû - 10:20

Silence assourdissant de Spartakouille et de ses camarades !!! :shock: 

Continuons donc sur les bienfaits de leur doctrine. :study: 

La stratégie des Soviets consistait à obtenir le contrôle des Etats arabes et islamiques
au moyen des partis communistes de ce pays.
Leur but déclaré en Palestine était, par exemple, la "libération de l'homme", ce qui,
dans le jargon communiste, signifie que l'homme devienne communiste
(autre forme juive de domination).
De toute façon, l'Empire des Soviets, comme tous les autres empires méprisant l'homme,
portait en lui, le germe de sa destruction.
Les petits pays du Tiers-Monde qui pleurent aujourd'hui la disparition de l'U.R.S.S,
ne peuvent rien y changer.

Bonne journée. :D: 
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Message par Spartakus Mar 19 Aoû - 16:02

Beaucoup de bla bla pour ne rien dire.
Spartakus

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Message par Invité Mar 19 Aoû - 16:34

Spartakus a écrit:Beaucoup de bla bla pour ne rien dire.

Quel argument !! BRAVO !!!! :lol: 
Anonymous

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Message par Spartakus Mar 19 Aoû - 17:07

Providence a écrit:La stratégie des Soviets consistait à obtenir le contrôle des Etats arabes et islamiques
au moyen des partis communistes de ce pays.
Leur but déclaré en Palestine était, par exemple, la "libération de l'homme", ce qui,
dans le jargon communiste, signifie que l'homme devienne communiste
(autre forme juive de domination).
De toute façon, l'Empire des Soviets, comme tous les autres empires méprisant l'homme,
portait en lui, le germe de sa destruction.
Les petits pays du Tiers-Monde qui pleurent aujourd'hui la disparition de l'U.R.S.S,
ne peuvent rien y changer.
Parce que ce tas de merde c'est un argument ?  :mdr:

« Des générations de bolcheviks seront accusées de beaucoup de choses dont elles ne sont pas coupables. Toutefois... le vent de l'histoire balaiera inévitablement de nos tombes les feuilles mortes de la calomnie et découvrira la vérité. » Staline
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Message par Invité Mer 20 Aoû - 5:24

:study: 

« Des générations de nationaux socialistes seront accusées
de beaucoup de choses dont elles ne sont pas coupables.
Toutefois... le vent de l'Histoire balaiera inévitablement de nos tombes
les feuilles mortes de la calomnie et découvrira la vérité
. »
Hitler.

Un exemple ? en voici un :

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Mon avis :  :D: 

On aimerait avoir un exemple du côté des bolcheviks....  :shock: 



Bonne méditation ! :D:
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Message par Spartakus Mer 20 Aoû - 7:32

Providence a écrit:On aimerait avoir un exemple du côté des bolcheviks....
Muhaha, j'en ai déjà donné en balayant l'Holodomor, les victimes des famines gonflés et le mensonge de Katyn. Je sais pas si j'ai déjà parlé des goulags, si ?

Les camps de travail dans le système pénal

Commençons par la nature du système pénal soviétique. Après 1930, le système pénal soviétique consistait en un système de prisons, de camps de travail (goulag), de colonies de travail (goulag), de zones ouvertes spéciales et d’un système d’amendes. Celui qui était condamné était en général envoyé dans une prison normale et une enquête était faîte pour savoir s’il était innocent et dans ce cas relâché, ou s’il était au contraire jugé. Un accusé qui passait au tribunal pouvait aussi bien être déclaré innocent (et relâché) ou être condamné. S’il s’avérait qu’il était condamné, il devait soit payer une amende, soit aller en prison ou, plus rarement, être exécuté. L’amende pouvait consister à ce que sa paye soit réduite pour une période donnée. Pour celui qui y était envoyé, il se retrouvait dans différentes sortes de prisons en fonction du type de peine. Étaient envoyés dans les camps de travail du goulag ceux qui avaient commis de sérieux délits (homicide, vol, viol, crime économique, etc.), ainsi qu’une grande partie de condamnés pour activités contre-révolutionnaires. Les condamnés à une peine de 3 ans pouvaient aussi être envoyés dans ces camps de travail. Après avoir passé un certain temps dans les camps de travail, un prisonnier pouvait être déplacé dans une colonie de travail ou dans une zone spéciale ouverte. Les camps de travail étaient des zones très larges où les prisonniers vivaient et travaillaient sous étroite surveillance. Travailler et ne pas être à la charge de la société était jugé nécessaire. Aucune personne en bonne santé ne restait sans travailler. Il est possible qu’aujourd’hui, on trouve cela très dûr, mais c’était la règle. Il y avait ainsi 53 camps de travail en 1940.

D’autre part, il y avait 425 colonies de travail. C’étaient des unités beaucoup plus petites que les camps de travail, avec un régime plus libre et moins surveillé. On y envoyait ceux qui étaient condamnés à des peines plus réduites et ceux qui avaient commis des crimes et des délits politiques moins graves. Ils travaillaient en liberté, dans des usines ou à la campagne, et étaient mélangés à la société civile. Très souvent, le salaire était entièrement versé au prisonnier, de la même façon que pour les autres ouvriers. Les zones spéciales ouvertes étaient généralement des zones agricoles pour ceux qui avaient été exilés, tels que les koulaks, expropriés pendant la collectivisation. D’autres personnes jugées coupables de crimes ou de délits politiques mineurs pouvaient aussi purger leurs peines dans ces zones.

454.000 et non 9 millions

La seconde question est de savoir combien il y avait de prisonniers politiques et combien de prisonniers de droit commun. Cette question concerne ceux qui étaient emprisonnés à la fois dans les colonies de travail, les camps de travail que dans les prisons (bien qu’il faut savoir que dans les colonies, il y avait dans la plupart du temps une liberté partielle). Le tableau ci-dessous a été publié dans la Revue d’Histoire Américaine et couvre une période de 20 ans, entre 1934, moment où le système pénal fut placé sous la direction de l’administration centrale, jusqu’en 1953, l’année de la mort de Staline.

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On peut tirer du tableau ci-dessus une série d’observations. Pour commencer, nous pouvons comparer ces chiffres avec ceux de Robert Conquest. Ce dernier déclare, par exemple, qu’en 1939, il y avait 9 millions de prisonniers politiques dans les camps de travail et 3 millions d’autres morts en 1937-1939. Il ne faut pas oublier que Conquest ne parle ici que du nombre de prisonniers politiques ! À côté, il y a aussi les prisonniers de droit commun qui, ajoute Conquest, sont encore plus nombreux que le nombre de prisonniers politiques ! En 1950, d’après Conquest, il y avait aussi 12 millions de prisonniers politiques !

Lorsqu’on connaît la vérité, on peut voir combien est grande la fraude de Conquest. Aucun des chiffres qu’il avance ne se rapproche d’une quelconque façon de la vérité. En 1939, il y avait, camp, prisons et colonies confondus, un total de 2 millions de prisonniers. 454.000 d’entre eux avaient été condamnés pour crimes politiques, et non 9 millions comme l’assure Conquest. Ceux qui sont morts dans les camps de travail entre 1937 et 1939 atteignent le chiffre de 160.000 et non 3 millions comme le dit encore Conquest. En 1950, il y avait 578.000 prisonniers politiques dans les camps de travail et non 12 millions comme le dit Conquest qui reste, n’oublions pas, encore aujourd’hui une des principales références de la propagande anticommuniste de droite. Robert Conquest est assurément un des meilleurs prototypes des pseudo-intellectuels de droite. En ce qui concerne les chiffres cités par Soljenitsyne qui annonce 60 millions de morts dans les camps, il n’y pas de commentaire à faire. L’absurdité de ces affirmations est si manifeste que seul un fou peut dire de tels choses.

Mais laissons ces trafiquants pour nous concentrer sur l’analyse concrète des statistiques du goulag. La première question, c’est de savoir ce qu’on peut conclure du nombre de gens incarcérés ? Qu’est-ce que signifie le chiffre de 2,5 millions ? Chaque personne emprisonnée est une preuve que la société n’a pas des conditions suffisamment développées pour permettre à chaque citoyen de vivre pleinement. De ce point de vue, les 2,5 millions de prisonniers représentent une critique de la société.

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Brrrrr, l'ignoble système soviétique responsable de 325435456468566M de morts qui n'existent même pas !  :gaiyz:
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Message par Invité Mer 20 Aoû - 8:10

Spartakus a écrit:
Providence a écrit:
On aimerait avoir un exemple du côté des bolcheviks....
Muhaha, j'en ai déjà donné en balayant l'Holodomor,
les victimes des famines gonflés et le mensonge de Katyn.
Je sais pas si j'ai déjà parlé des goulags, si ?


NIER des faits avérés et reconnus par les Soviets eux-mêmes en 1990,
cela a un nom: NEGATIONNISME.

Je doute fort que Gibet, Robinson ou Georges te suivent sur ce terrain là..... :shock:
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Message par Spartakus Mer 20 Aoû - 9:47

Providence a écrit:NIER des faits avérés et reconnus par les Soviets eux-mêmes en 1990,
cela a un nom: NEGATIONNISME.
De la part d'un négationniste brun, ça me fait marrer ! Les Soviétiques reconnaissent ce qu'ils veulent, ils ont bien réhabilités Toukachevski alors que c'était un traître qui voulait donner l'Ukraine aux Allemands... C'est leurs affaires internes, on est là pour faire de l'Histoire. Et pour le moment, j'ai donné sources, faits et preuves qui peuvent remettre en cause la "volonté de Staline de massacrer la population Ukrainienne", en tuant 17M de personnes sur une population de 30M. Faut se réveiller et arrêter avec les conneries, ça en devient grave.

Les "faits avérés", je demande à les voir : Et pas des trucs de Conquest, de néo-nazi Ukrainien en exil aux Etats-Unis, ni des trucs de Goebbels-Hearts ou encore des images de la guerre civile que l'on fait passer pour des images d'archives de l'Ukraine des années 30.
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Message par Invité Mer 20 Aoû - 10:47

Spartakus a écrit:
Providence a écrit:NIER des faits avérés et reconnus par les Soviets eux-mêmes en 1990,
cela a un nom: NEGATIONNISME.
De la part d'un négationniste brun, ça me fait marrer !

Les Soviétiques reconnaissent ce qu'ils veulent, ils ont bien réhabilités Toukachevski
alors que c'était un traître qui voulait donner l'Ukraine aux Allemands...
C'est leurs affaires internes, on est là pour faire de l'Histoire.
Et pour le moment, j'ai donné sources, faits et preuves qui peuvent remettre en cause
la "volonté de Staline de massacrer la population Ukrainienne",
en tuant 17M de personnes sur une population de 30M.

Faut se réveiller et arrêter avec les conneries, ça en devient grave
.


Les "faits avérés", je demande à les voir :
Et pas des trucs de Conquest, de néo-nazi Ukrainien en exil aux Etats-Unis,
ni des trucs de Goebbels-Hearts ou encore des images de la guerre civile que l'on fait passer
pour des images d'archives de l'Ukraine des années 30.

"Faut se réveiller et arrêter avec les conneries, ça en devient grave"

Bien de le reconnaître, mais...........tu continue.... :lol: 
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Message par Spartakus Jeu 21 Aoû - 8:57

Providence a écrit:Bien de le reconnaître, mais...........tu continue.... :lol: 
J'attends toujours les preuves physiques d'un massacre de 17M de personnes sur une population de 30M, ce qui est techniquement impossible sans foutre en l'air la démographie d'un pays. Hors il est marrant de noter que les courbes démographiques ne baissent pas, tout comme lors des "centaines de millions de morts" du Grand Bon en Avant...

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C'est toujours constant. Suffit de voir la trouée que cela produit par exemple en France, lors de la 1ère GM quand on compte des millions de victimes bien réelles elles :

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No comment.  :quenelle: 
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Message par Invité Ven 22 Aoû - 5:15

 :D: 


" Répéter dix, cent,mille fois un mensonge,n'en fait pas pour autant une vérité"

( Jean de la Fontaine)

Bonne méditation.
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Message par Spartakus Ven 22 Aoû - 8:09

Tiens, la Sainte Alliance vient de se former... Qu'est ce que je disais.

mercure30 a écrit:Certains croient encore au Père Noël, et toi Spartakus tu crois au Père Staline...
Quand je disais que tu ne faisais pas de l'Histoire, mais juste de l'anti-communisme. Je ne crois pas au "Père Staline", je suis entrain de démontrer des faits, des sources et des preuves.

Plaisanterie mise à part, tu vas pas nous dire que les informations staliniennes sont aussi limpides de l'eau de source ?

Parce que citer Nicolaw Woerth ou Stephane Courtois, c'est avoir des "informations libérales aussi limpides que de l'eau de source" ? Encore une fois, ça vous emmerde et tant mieux. Je fais de l'Histoire, vous faîtes de l'anti-communisme. Mangez vos contradictions !

Tu nous cites des "historiens" staliniens chargés de "blanchir" le régime le plus sanglant d'Europe (Lacroix-Riz, entre autres) et tu nous dis que l'Ukraine n'a jamais connu de génocide... Mais tu te fous de la gueule de tes lecteurs, là ! L'Holodomor a bien été réelle ! Katyn, ce sont bien les sbires du NKVD qui ont exécuté des milliers d'officiers polonais aprés avoir fait croire que c'étaient les SS qui les avaient massacrés !
Annie Lacroix-Riz est une historienne de talent et une professeur émérite pour ses recherches et ses travaux. Cela vous pose un soucis, car elle est communiste. Je me trompe ? Donc j'affirme encore une fois, qu'il n'y a jamais eu de génocide en Ukraine et que l'Holodomor est un hoax de Goebbels et de Hearst, repris par Conquest et l'administration américaine dans les années 80 ! Encore une fois, j'ai donné les sources, les faits et les preuves. Quand à Katyn, faudra m'expliquer pourquoi est-ce que Goebbels dans son journal à pu dire « Malheureusement, on a trouvé des munitions allemandes dans les fosses de Katyn… Si ce fait est connu de l’ennemi, il faudra alors renoncer à toute l’histoire de Katyn. ». J'attends, vous n'avez rien sinon une haine farouche et aucunes preuves.

Tu devrais lire Boris Souvarine et ses Chroniques du mensonge communiste...
Arrête de radoter mon vieux, tu commences à me courir sur le haricot ! Vu que tu te fais latter en Histoire, t'es obliger de sortir un livre idéologique juste pour attaquer le communisme et ne pas faire d'Histoire. Tu devais lire Mario Sousa et ses Mensonges sur l'Union Soviétique... (Moi aussi je peux le faire)

Mensonge, Spartakus, Mensonge ! Et ce n'est pas parceque le plus grand quotidien "d'information" (sic) soviétique s'appelait "Pavda", qu'elle est crédible !
BLA BLA BLA. C'est ta seule défense ? "Tu mens, sale rouge, gna gna gna". En attendant, toi et ton copain Providence êtes dans les corde, l'un comme révisionniste brun et toi comme collabo qui ne cache à peine pas ta sympathie pour ses idées.
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